Marie-Thérèse Houphouët-Boigny célèbre ses 93 ans, 30 ans après le décès de son époux parti en 1993

admin
By admin - Directeur de Publication

Née en 1930 à Bouaké, Thérèse Brou N’Goran, fait
sa scolarité à l’Ecole normale de filles de Bingerville (qui devient plus tard lycée
Mamie-Faitai). Ses résultats scolaires lui valent de compter parmi les 13
filles sur 148 boursiers, qui sont envoyés en France dans le cadre de leurs
études en 1946, sur l’impulsion du député ivoirien d’alors, Félix
Houphouët-Boigny. C’est donc adolescente, à 16 ans, qu’elle arrive à Paris, où
elle choisit de se spécialiser dans l’assistance sociale.

Au début des années 1950, elle fait la rencontre
du député Félix Houphouët-Boigny à Paris, lors d’un déplacement de celui-ci,
alors qu’elle est encore qu’étudiante. Il manifeste alors le désir de
l’épouser.

Le 22 juillet 1952, l’union civile est
célébrée à l’hôtel de ville d’Abidjan. Le 9 mai 1980, c’est autour de la
partie religieuse, dans la chapelle privée de la résidence de l’archevêque Monseigneur
Bernard Yago à Cocody.

Devenue Première Dame de Côte d’Ivoire par l’accession
au pouvoir de son époux en 1960, la presse américaine conquise par son charme,
la baptise « Africa’s Jackie » (la Jackie Kennedy d’Afrique). Un nom
dû à sa présence à toutes sortes d’événements aux côtés de son époux, alors que,
très peu de Présidents de l’époque et d’hommes politiques africains de premier
plan, sortaient publiquement avec leurs épouses.

Marie-Thérèse Houphouët-Boigny posant avec l’un de ses petits-fils, lors de son dernier voyage à Abidjan en 2022

Elle n’hésite pas alors de donner une image
jeune et moderne de son pays, qui séduit et impressionne aussi bien sur le
continent africain qu’en occident.

Très active dans le domaine social, elle ne
se mêle presque jamais de politique. Sous son impulsion, elle crée le 3
octobre 1963, l’Association des femmes ivoiriennes (AFI), qui constitue le
premier organisme non gouvernemental de promotion de femmes en Côte d’Ivoire. Objectif
améliorer la condition de la femme, avec un intérêt pour la jeunesse.

En 1974 elle se retire, pour en devenir la
présidente d’honneur et décide de s’investir dans le social, avec l’inauguration
des centres de santé et des structures sociales, dont certaines porteront son
nom.

Pour lui rendre hommage, l’un des célèbres
imprimés de pagne raffinés, donne son nom à de nombreuses créations dont,
« collier de Thérèse » ou encore « ongles de Thérèse ».

Après le décès du Président Félix
Houphouët-Boigny, elle se retire en France où elle vit paisiblement, loin des médias.

Share This Article
Leave a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *