« Notre action, c’est de protéger la forêt.
Nous contribuons ainsi au respect des engagements de l’Etat de Côte d’Ivoire,
tels que la contribution nationale déterminée. Elle consiste à réduire notre
émission de CO2, à planter trois (3) millions d’arbres d’ici à 2030 et à atteindre la
neutralité carbone en 2050 », a fait savoir Gérôme Tokpa, Directeur de
la Fondation
Earthworm.
Il souligne que sans le secteur privé, il
sera difficile de concrétiser les objectifs et la Banque mondiale fait bien
d’organiser cet événement pour mutualiser les efforts et les expériences, dont
celles de son organisation sur le terrain.
En outre, il précise que le projet a connu
une réussite grâce à la collaboration et à la complicité des autochtones.
« Alors qu’elle était dégradée, la forêt
classée du Cavally a été surclassée en réserve naturelle depuis 2023. C’est-à-dire, trois ans après notre action sur le terrain en fusion avec les
populations locales. L’urgence de la préservation des forêts adoptée par les
premiers gardiens de cette ressource naturelle essentielle représente une
grande avancée », a lancé Gérôme Tokpa.
Toutefois, le challenge c’est de s’engager
davantage pour réhabiliter les forêts, diversifier les sources de revenus des
populations locales en partenariat avec le secteur privé et respecter nos différents
engagements.
Par ailleurs, ces concertations ont permis d’évaluer
l’état d’exécution des politiques et stratégies sectorielles existantes,
d’approfondir les recommandations du rapport, ainsi que d’identifier les
principaux défis pour leur mise en œuvre, en vue de proposer des solutions appropriées.